L'éleveur à l'honneur : Philippe Missillier
Âge de 52 ans, agriculteur au Grand-Bornand, président de l'OSRAR, Philippe Missillier est l'éleveur de Neige
Éleveur de race Abondance, au sein d'un Gaec familial, Philippe Missillier est producteur de reblochon fermier. Il pratique également l'alpage où il séjourne avec son troupeau du mois de mai au mois d'octobre.
Philippe Missillier s’est installé à l’âge de 20 ans, en 1990, avec ses parents Ulysse et Marie-Madeleine.
Ils forment alors le Gaec le Maroly. Le Maroly est l’alpage de l’exploitation. Située à 1 580 mètres d’altitude, la montagne, propriété familiale depuis de nombreuses générations, a une superficie de 55 hectares.
La famille et le troupeau (47 vaches laitières) y vivent de mai à octobre.
Le Gaec Le Maroly est créé en 1990 et regroupe alors Philippe Missillier et ses parents Ulysse et Marie-Madeleine
Il est ainsi fréquent de voir quatre générations, cohabitées sur l’exploitation. Philippe, Arnaud et Pauline, tous trois actifs sur l’exploitation en compagnie de leurs deux jeunes fils, âgés de trois et un ans. Les grands-parents Marie-Madeleine et Ulysse habitent également les mois d’été à l’alpage.
11 kilomètres et 500 mètres de dénivelé séparent les deux sites de l’exploitation.
En bas, à 1 km du village, la famille et le troupeau séjournent d’octobre à mai. La surface exploitable est de 8 hectares seulement. Ils regagnent ensuite l’alpage durant quatre mois.
Au niveau de la ferme, cette migration estivale entraîne un double équipements
Lors des montées et des descentes en alpage, le transfert s’opère en une journée
Au printemps, la traite du matin a lieu dans l’exploitation du bas, celle du soir en alpage. C’est l’inverse à l’automne.
Pour Philippe Missillier, c'est dès le plus jeune âge, qu'il a su qu'il ferait de l'agriculture son métier. Et dans ce métier aux multiples facettes, il affectionne principalement les vaches et l'alpage.
Deux fois par jour, le lait des 47 vaches laitières est transformé à la ferme en reblochon fermier (80 % de la production).
La moitié de la production est vendue à un affineur au bout de huit jours. L’autre moitié est affinée à la ferme et vendue directement auprès de crémiers et de restaurateurs.
20 % de la production annuelle est transformée en raclette ou en tomme de Savoie, deux fromages qui disposent d’un IPG (Indication Géographique Protégée)